À 80 ans, Violette poursuit une recherche patiente et lucide : celle d’une approche du soin qui respecte le corps dans sa globalité.
Blessée très jeune par la guerre, soutenue par la médecine occidentale, elle a ensuite longuement exploré les médecines orientales… tout en ressentant que quelque chose restait fragmenté.
« J’ai toujours cherché une méthode qui ne coupe pas le corps en morceaux. »
Avec le Rolfing Mouvement, elle découvre une manière d’aborder l’équilibre autrement.
Elle parle d’une démarche intérieure et physique qui l’amène à ressentir ses appuis différemment, jusqu’à éprouver une sensation étonnamment vivante : comme si son pied manquant reprenait forme dans sa conscience.
« C’est une sensation intérieure… comme si mon pied repoussait. »
Ce qu’elle exprime surtout, c’est une présence pleine, proche de ce qu’elle a pu retrouver dans les enseignements de Thich Nhat Hanh :
« C’est une pleine conscience dans le corps même des cellules. À chaque pas, on est présent. »
Elle relie ainsi gravité, perception, mémoire du corps et pratiques orientales, dans un chemin de santé qui inclut le corps, l’esprit, et le subtil.